La première journée du procès des voleurs du musée
des Beaux-Arts de Nice fut pittoresque. Voici un petit florilège, relaté par l’AFP, des discussions des haut-vol que Michel Audiard aurait pu écrire :
Le cerveau du casse, Pierre-Noël Dumarais dit Le Niçois, 64 ans, relativise ses huit condamnations : "Il a 20 ans, le casier, il est presque obsolète". Il s’avoue "Opportuniste, mais assez droit, respectueux de la vie humaine" ; "C'est d'ailleurs pour cela que je voulais moi-même préparer le vol de Nice, pour éviter tout dégât collatéral." Un braquage de banque, pour cet adepte de la "cueillette de billets sur les arbres "? "J'étais si peu armé que la banque ne s'est pas portée partie civile, avoir une arme, ce n'est pas obligatoirement s'en servir". Il termine en s’en prenant aux vrais coupables du vol : "Je ne serais pas ici si je n'avais pas été aiguillonné par le FBI pour aller voler les tableaux."
Imparable.
Le principal complice du Niçois, c’est L’Arménien. Patrick Chelelekian, 59 ans, traîne quelques affaires de stupéfiants. Selon son avocat, Me Lionel Moroni, "le vol a été provoqué involontairement par le FBI." Ce monsieur le FBI est vraiment bien sournois. Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils disent peut-être la vérité.
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