Des kilomètres d’espace dédiés à la création contemporaine ou à la redécouverte de sites emblématiques du patrimoine architectural nantais, telle est l’ambition du Voyage à Nantes, une manifestation culturelle signée Jean Blaise, auquel s’associent également de grands noms de la vie culturelle, comme Jean de Loisy ou Alain Séchas. Couplé à Estuaire, une manifestation culturelle désormais pérène dans la région, l’événement s’inscrit dans la durée, mais surtout dans l’éclectisme, et la monumentalité.
Au menu de cette carte variée : Yang Pei-Ming à la Chapelle de l’Oratoire, une île flottante de Fabrice Hyber amarrée au canal Saint-Félix, Le nid monumental de Jean Jullien, perché aux cimaises de la Tour Bretagne, tandis que Roman Zigner s’installe à la Hab Galerie, non loin du Carrousel des Mondes Marins, évoquant le bestiaire fantastique de Jules Verne. Dans une verve plus classique, les spectateurs sont invités à redécouvrir le somptueux et monumental tombeau de François II et de Marguerite de Foix, sculpté par Michel Colombe, à la Cathédrale, ou à revivre au Chateau des ducs de Bretagne un drame ancré dans l’imaginaire de tous les nantais: le nauffrage de l’Austria, dont les rescapés furent secourus par Ernest Renaud, capitaine du Maurice.
Du Lieu Unique à la pointe Ouest de l’Île de Nantes, puis au fil de l’eau, le spectateur embarque pour un périple où tout convoque à la singularité.
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