Anna Quinquaud, itinéraires africains dans les années 30

En pionner  du renouveau figuratif de l’entre-deux-guerres, le musée Despiau-Wlérick, labellisé « musée de France »,  présente actuellement soixante œuvres, sculptures et dessins, pour la plupart inédits, du sculpteur orientaliste Anna Quinquaud (1890-1984).

Celle qui, à la récompense du Prix de Rome, préfère l’Afrique lointaine et authentique s’exclamera en véritable assoiffée de beauté : « Figurez-vous que je découvre tous les dangers que j’ai courus en Afrique depuis que mes amis me les énumèrent. C’est effrayant l’Afrique… vue de Paris. Là-bas, c’est beau simple­ment ». La force de caractère de cet artiste se révèle par un hymne à la beauté, chanté à l’Afrique et à ses traditions ancestrales. La maternité, la beauté, la place des hommes, le travail seront tour à tour évoqués, pour montrer le rôle essentiel de la femme dans la société africaine.

Cette exposition est réalisée par Christophe Richard, Conservateur en chef du Patrimoine à Mont de Marsan, et Anne Heim, historienne de l’art à Paris, en partenariat avec le musée Baron-Martin (Gray), le musée d’art et d’archéologie de Guéret, le musée du Nouveau-Monde de La Rochelle et La Piscine-musée d’art et d’industrie André-Diligent de Roubaix. Elle bénéficie des prêts consentis par le musée du Quai Branly (Paris), la Cité internationale de la Céramique (Sèvres), le musée des Années 30 (Boulogne-Billancourt), le musée Sainte-Croix (Poitiers), le musée des Beaux-Arts de Brest et le musée d’art et d’archéologie de Guéret, ainsi que de collectionneurs privés passionnés par cette artiste atypique.

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