La Triennale ( hydre à trois têtes) est affamée

L'hydre de l'art contemporain n’est pas épanouie. Elle se sent mal dans sa peau. En crise de boulimie, elle cherche de nouveaux territoires à dévorer.

Le prochain numéro de la Triennale voudrait coloniser au moins Paris et sa banlieue. Cette manifestation, initiée par le minissstère de la Cullllture, se déroule tous les trois ans. L’américain Okwui Enwezor dirigera l’édition 2012, basée au Palais de Tokyo.

Ce commissaire Enwesor, dans un entretien magique accordé au magazine Culture-communication (réservé aux professionnels de la culture), a tenu des propos fascinants. Il souhaite sortir son entreprise du « confinement », du statut de « manifestation embryonnaire », « en étendant sa cartographie».

L’affaire a pour moment quelque peine à trouver des actionnaires : « J’adorerais être plus précis, mais pour l’heure nous n’avons pas encore trouvé tous les lieux partenaires », déplore monsieur le commissaire. Nul doute que les élus locaux désireux de faire un peu de démagogie, à quelques mois des élections, vont offrir leurs plus beaux lieux d’exposition. Ce sera formidable, car monsieur le commissaire a dit : «
 Ce qui compte, c’est que La Triennale crée un espace de générosité intellectuelle. »

Juste pour vous : Le nouveau Palais de Tokyo ouvrira ses portes au printemps prochain par l’exposition de la Triennale. Son PDG, Jean de Loisy, assure que ce sera « un lieu convivial, transgressif, décomplexé, insolent et sensuel. »

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