Mais que diable fait le Malin dans une chapelle ?

Décidément le diable s'invite en ce moment dans l'actualité culturelle ! Ainsi la projection de presse du film Devil Inside, à l'écran prochainement, a-t-elle eu lieu dans une authentique… chapelle !

Pour quelques poignées de dollars, l'école des Beaux-Arts de Paris a en effet autorisé la société Paramount à organiser la projection de presse de son dernier film Devil Inside dans sa chapelle des Petits-Augustins. La communication avait misé gros sur cette affaire, puisque de vraies fausses religieuses avec des yeux de possédées ont accueilli les journalistes pour les faire asseoir sur des bancs lugubres éclairés à la bougie.
 
Selon nos confrères de Brain damaged, friands de ce genre d'informations, l'expérience avait déjà été menée avec succès aux États-Unis, dans une église presbyterienne de Pasadéna. La recette du film serait actuellement de presque 40 millions de dollars.
 
Pour en revenir à notre problème franchouillard, une telle promotion interrogera les plus perspicaces. Même si la chapelle servait depuis un moment d'entrepôt, comment les Beaux-Arts peuvent-ils acceuillir une mise en scène si éloignée de la beauté qu'ils sont sensés défendre ? Comment un bâtiment public peut-il succomber à ce point aux sirènes du capitalisme ? Pourquoi ce mélange des genres ne soulève-t-il aucune réaction dans les rangs de l'Église de France ?
 

Il paraît que Jésus aurait chassé les marchands du temple avec un fouet. S'il revenait, ce serait carrément avec un bazooka !
 

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