La foire internationale d'art contemporain Art Basel s'est terminé dimanche, a Miami. Et elle a fait du chiffre.
"Ce qui s'est passé cette année, c'est que la crise ne s'est pas faite sentir même s'il y avait clairement un peu moins de gens d'Europe que les années précédentes", a déclaré Orly Benzacar, un homme heureux.
Selon les estimations, on se serait échangé pour un seul milliard de dollars pendant cette semaine de foire.
Deux oeuvres pour l'exemple : "The Pig that therefore I am" (Le cochon que je suis), une performance de Miru Kim qui a choisi de montrer les similitudes entre l'homme et l'animal en s'ébattant nue dans une porcherie.
"Escopetas de Louis Vuitton" (Les fusils de Louis Vuitton), une création de Javier Martin mettant en scène un
fusil et des balles taillées dans des sacs Vuitton pour dénoncer la domination du marché par les grandes marques et l'uniformité de la culture.
Idées profondes, comme on peut le voir, originales et surtout lucratives. Rien de tel pour se libérer de ses angoisses métaphysiques.
Laisser un commentaire