Un journaliste de France 3 Pays de Loire relate, dubitatif, la performance scandaleuse de l'association Royal de luxe.
A Nantes, sur le cour Saint-André, dix pianos ont élé catapultés, un toute les demi-heure:
"La légende dit que Jean-Luc Courcoult, le metteur en scène du Royal de Luxe, avait eu l'idée de catapulter des pianos à queue en assistant à un concert philarmonique à New-York. Il devait s'ennuyer ferme où alors la musique a produit un effet inattendu. La catapulte fut mise en route à l'occasion du spectacle Peplum. Mais avec des pianos droits.
C'était il y a 10 ans, et depuis la catapulte a catapulté consciencieusement des pianos droits un peu partout dans le monde. De braves pianos qui n'ont
rien demandé à personne, mais qui, pour le principe, sont totalement inaptes à jouer, même de la musique bastringue.
Le réalisme imaginaire
A chaque demi-heure, l'un après l'autre ils ont rendu leur derniers accords en se fracassant sur le sol après avoir pris leur envol sur au moins… 4 ou 5 mètres.
Dire que le public est enthousiaste est bien excessif, mais on a quand même vu quelques personnes tenter d'ultimes accords dans la poussière et les débris… Une technique que n'aurait peut-être pas renié, John Cage, compositeur de musique contemporaine, qui aimait tant les pianos préparés.
Mais les pianos du Royal ont dépassé cet état, après avoir rendu leur dernier accord on a vu quelques personnes partir avec des cordes ou des &
eacute;léments de clavier…
Sans doute ce que l'on appelle le réalisme imaginaire."
Si on était mauvais, on dirait qu'il faudrait catapulter un Jean-Luc Courcoult toutes les demi-heures, jusqu'à la fin des temps.
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