La recherche ? Un gage de pérennité historique au service de l’Art

Si notre connaissance du passé paraît riche elle n’est cependant pas figée. Il existe en effet de nombreuses associations et centres de recherche qui étudient encore et toujours notre histoire. Ainsi, régulièrement, des études sont élaborées sur des zones d’ombres historiques, des découvertes sont faites et parfois même des dons qui permettent de continuer ces recherches. Ces centres sont donc des lieux privilégiés d’approfondissement des connaissances sur des périodes précises. C’est le cas de 4 centres de recherche sur lesquels nous portons ici notre intérêt.

Le Centre d’études clunisiennes est une association fondée au début des années 1980 qui se consacre à l’étude de l’héritage culturel à Cluny et dans sa région. Cet héritage culturel, dont certains éléments, comme l’ancienne abbaye de Cluny, sont très réputés, est composé également d’ensembles moins connus comme les maisons romanes de Cluny, il n’en existe pas moins de 200. Le Centre est principalement animé par Jean-Denis Salvèque (qui en est le président) et compte près de 200 adhérents. Outre l’organisation d’une assemblée générale, un bulletin est publié, relatant les activités du Centre et comportant des articles qui apportent de nouvelles approches sur les progrès de la connaissance de l’héritage culturel à Cluny et dans sa région. Les activités les plus importantes s’articulent autour des visites du patrimoine, le prêt d’objets, l’accueil d’élèves. Les grandes découvertes et les dons faits à l’association contribuent ainsi au grand travail de recherche et à la collecte d’œuvres qui enrichissent le patrimoine clunisien et appellent bien d’autres projets.

 

Le Centre d’Etudes Supérieures dela Renaissancecrée en 1956 est un centre de formation et de recherche qui accueille les étudiants et les chercheurs souhaitant acquérir une formation initiale ou complémentaire dans tous les domaines s’intéressant à la période dela Renaissance. Cecentre a en effet la particularité d’avoir un double statut ; UFR de l’université de Tours-Rabelais et UMR (Unité Mixte de Recherche 7323) au Centre National dela Recherche Scientifique.Ainsi, il prépare des Masters, Doctorats et une cinquantaine de chercheur universitaires et membres du CNRS travaillent sur l’analyse de la « Civilisation dela Renaissance ». Il est composé d’un centre de documentation avec une bibliothèque, une photothèque et des bases de données afin de permettre aux étudiants et aux chercheurs de travailler avec le maximum d’outils sur place. Enfin, sont régulièrement organisés des colloques, tables rondes et journées d’études.

 

Le Centre de Recherche du château de Versailles est un groupement d’intérêt public crée en 2006, par neuf membres fondateurs ; le ministère dela Cultureet dela Communication(représenté par la direction des Musées de France), l’Etablissement Public du château de Versailles, le Conseil Régional des Yvelines,la Villede Versailles, l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, l’université Paris-Sorbonne – Paris IV, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, le Muséum d’Histoire Naturelle et l’Institut National de l’Audiovisuel. Le Centre de recherche est dirigé par Madame Béatrix Saule, conservateur général au château de Versailles et directrice du Musée National des châteaux de Versailles et de Trianon. Il a ainsi pour vocation d’étudier les lieux et expressions du pouvoir à Versailles et dans les cours européennes à l’époque moderne. Pour cela, il possède de nombreuses missions comme, donner accès à des collections et à des fonds, encadrer des programmes de recherche et d’enseignement et participer à des projets innovants, entre autres. Mais il se veut être aussi et avant tout un lieu de rencontre de la recherche scientifique à échelle internationale. Il possède pour cela une bibliothèque où les chercheurs peuvent venir travailler et se documenter mais possède également un site Internet avec une base de données et une banque d’images, afin de faciliter la recherche au niveau international, et anime également de nombreuses journées de colloques. Le Centre de recherche est donc un lieu privilégié pour mener à bien des travaux de recherche avec tous les outils nécessaires à leur réussite.

             

Enfin, au sein du Centre d’André Chastel, laboratoire en Histoire de l’art, il existe une équipe de recherche en histoire de l’art contemporain (ERCO). Les membres de l’ERCO sont essentiellement des enseignants-chercheurs et doctorants, qui poursuivent un programme de recherche tourné vers l’histoire de la modernité et des avant-gardes, l’analyse de leurs sources dans la culture du XIXe siècle et l’évaluation critique de leur apport jusque dans la création contemporaine. L’ERCO a de nombreuses relations avec d’importantes institutions muséales en France comme à l’étranger, avec les centres de recherche de nombreux pays européens et en Asie Enfin, ils assurent la présence de la recherche universitaire et du CNRS dans de nombreux projets de colloques, d’expositions et de publications.

 

Ainsi, les centres de recherche permettent de développer des actions dans leur période respective et  d’apporter des nouveautés dans la recherche scientifique. Ils mettent en avant des initiatives qui ont une ouverture face au public par l’organisation de colloques, d’expositions, de journées d’études ou encore de publications. L’accessibilité de leurs travaux de recherche est le point d’orgue de ces différents centres.

 

                                                                                                                         Lucie Papin

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