PATRICE GIORDA

« Comme si le geste était le lit de l’âme, et que sans lui elle ne pouvait trouver sa forme »

Dans son numéro hors série sur Vélasquez à l’occasion de l’exposition au Grand Palais, Télérama ouvre ses pages au témoignage de Giorda et au fil de la lecture (10 pages du peintre, maître de ses images et du commentaire ) tout de suite apparaît l’intérêt unique d’une démarche de peintre lorsqu’elle est sa vie même, son âme, son souffle.

On avait traité avec désinvolture et mépris les peintres animés d’une « passion périmée », reviendraient-ils trouer une actualité saturée d’images et d’artistes interchangeables et n’offrant plus aucun repère ? Serait-ce finie la consigne  » les peintres n’ont plus de place dans le monde contemporain » ? Et si c’était exactement le contraire ? Et si l’heure était venue d’un examen sévère des trente dernières années d’erreurs d’une politique conduisant au bout du compte à mettre les musées, les écoles d’art et les artistes dans les mains du marché? Lisez et relisez LES ANNÉES NOIRES DE LA PEINTURE.
Giorda vient troubler à sa manière le rabâchage débile et inculte de la marchandisation de la culture dont la presse fait le relais, et cela suffit à donner une bouffée d’air.

article sur www.face-art-paris.org

TELERAMA Hors série VÉLASQUEZ mars 2015

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