Rencontre au Grand Palais avec le courant Libellule

A l’occasion d’ART EN CAPITAL, manifestation organisée au Grand Palais parisien jusqu’au 30 novembre, nous sommes allés à la rencontre de Libellule, un courant artistique pictural qui revendique esthétique, technicité et… magie !

Bonjour Lukas et Françoise,

Vous êtes les fondateurs emblématiques du courant artistique pictural « Libellule ». Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous rapidement présenter le courant ?

Ce courant artistique pictural, « Libellule, Renaissance Contemporaine », se situe dans la lignée du réalisme magique, avec une peinture représentant des sujets ou objets traités de façon très réaliste mais dans un contexte onirique, magique, voir surréaliste. Notre mouvement est très international, rassemblant une trentaine d’artistes représentant plus de 20 pays différents et couvrant plusieurs continents. Au Grand Palais nous sommes limités en nombre d’artistes et cette année nous ne présentons que 16 membres de notre mouvement. Nous sommes aussi très « élitistes » quant à la qualité technique des artistes que nous acceptons dans notre mouvement.

Outre l’immersion dans l’imaginaire, vos tableaux témoignent d’une technicité remarquable ! Comment les peintres de « Libellule » se sont-ils formés à la peinture ?

Nous avons des peintres professionnels d’un certain âge, qui se sont formés, principalement dans les pays de l’Est, dans les académies des Beaux-Arts de leurs pays respectifs. Pour les plus jeunes, malheureusement l’enseignement des techniques classiques n’existe plus dans ces écoles, et nous avons donc des autodidactes qui se sont formés principalement dans les musées, en copiant les maîtres anciens qui les inspiraient.

Vous exposez actuellement vos œuvres au Grand Palais. Vous avez choisi le thème du cheval, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Y a t-il un rapport avec votre thème de prédilection, la magie ?

L’année 2014 était l’année du cheval en Chine. Cela nous a inspirés. Le cheval, pour qu’il ressemble vraiment à ce qu’on veut lui faire dire, est un animal très complexe à peindre. Il ne supporte pas la médiocrité. C’était donc aussi, un exercice de « haute voltige », si je peux me permettre ce jeu de mot.

Le thème exact de notre nouvelle collection est « le cheval dans tous ses états ». Cette collection sera ensuite complétée avant de circuler à travers le monde et on y trouvera aussi des licornes, des pégases et autres chevaux magiques.

Votre « carré » au Grand Palais est très fréquenté. Peut-être est-ce dû aux couleurs très acidulées de vos diverses peintures, qui ne tombent pourtant pas dans le fauvisme. Comment expliquez-vous que les différents peintres du courant « Libellule » aient ce point commun des couleurs éclatantes ?

C’est vrai que nous avons nous-mêmes été étonnés par la clarté des couleurs de l’ensemble de la collection. Il faut dire que nos peintres pratiquent tous les techniques des maîtres anciens, les glacis, ce qui permet d’obtenir des couleurs vraiment éclatantes, comme à l’époque.

Comment peut-on retrouver vos peintures au Grand Palais, et jusqu’à quand ?

Nous exposons au Grand Palais à « Art en Capital », dans le cadre du salon Comparaisons, au stand C24, jusqu’au dimanche 30 novembre. Ouverture vendredi et samedi de 11h à 22h, dimanche de 11h à 20h. L’entrée est l’entrée principale du Grand Palais, en face du Petit Palais.

 

Propos recueillis par Raphaël Jodeau

 

Tableaux exposés

 

                   

 

                   

 

                   

 

                   

 

                   

 

                   

 

                   

 

                   

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