Après une dizaine de mois de travaux, le Palais de Tokyo a ouvert ses portes jeudi dernier, pour une inauguration de 28 heures, avant sa réouverture définitive qui aura lieu le 20 avril prochain, pour la Triennale d'art contemporain. 20 millions d'euros auront été nécessaires pour la conduite du projet d'agrandissement et de rénovation, piloté sous la houlette des architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal. Le résultat: un site de 22 000 m2, qui propulse le monument au rang de centre majeur de création contemporaine en Europe. En triplant l'espace d'exposition, Jean de Loisy, son directeur artistique, espère doubler le nombre de visiteur. Pour l'année 2012, ils seraient estimés à 500 000.
L'homme des lieux n'en est
pas à son coup d'essai : ancien conservateur de la Fondation Cartier, du Centre Pompidou, il a également assuré le commissariat d'exposition de Monumenta 2011. Sa politique éditoriale: démocratiser l'Art contemporain. Pour ce faire, il prévoit un bouleversement des codes traditionnels d'expositions: gratuité de certains espaces, scène artistique pluridisciplinaire, syncrétisme de personnalités (l'espace était jusqu'alors réservé à la jeune création contemporaine, méconnue du grand public, et destiné à lui servir de tremplin de carrière): une constitution similaire aux Maisons de la Culture imaginées par Malraux dans les années 70. Pour l'année 2012, le budget de fonctionnement de cette super-structure se chiffre à 12 millions d'euros, dont 6,5 financés par l'Etat. Il est vrai
que la visibilité du site a déjà séduit de grandes entreprises, recourant au mécénat (Japan Tobacco International, Swarovski, Orange, la banque Neuflize qui soutient depuis 2011 le Pavillon, laboratoire de création du Palais de Tokyo et la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent). Cependant, les revenus de la billetterie, de la location d'espaces, ou autres concessions (libraires et restaurants) ne suffiront pas à financer les 5,5 millions restants. Qui, des potentiels futurs mécènes, ou du contribuable, apportera donc les deniers manquants?… Affaire à suivre…de très près !
pas à son coup d'essai : ancien conservateur de la Fondation Cartier, du Centre Pompidou, il a également assuré le commissariat d'exposition de Monumenta 2011. Sa politique éditoriale: démocratiser l'Art contemporain. Pour ce faire, il prévoit un bouleversement des codes traditionnels d'expositions: gratuité de certains espaces, scène artistique pluridisciplinaire, syncrétisme de personnalités (l'espace était jusqu'alors réservé à la jeune création contemporaine, méconnue du grand public, et destiné à lui servir de tremplin de carrière): une constitution similaire aux Maisons de la Culture imaginées par Malraux dans les années 70. Pour l'année 2012, le budget de fonctionnement de cette super-structure se chiffre à 12 millions d'euros, dont 6,5 financés par l'Etat. Il est vrai
que la visibilité du site a déjà séduit de grandes entreprises, recourant au mécénat (Japan Tobacco International, Swarovski, Orange, la banque Neuflize qui soutient depuis 2011 le Pavillon, laboratoire de création du Palais de Tokyo et la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent). Cependant, les revenus de la billetterie, de la location d'espaces, ou autres concessions (libraires et restaurants) ne suffiront pas à financer les 5,5 millions restants. Qui, des potentiels futurs mécènes, ou du contribuable, apportera donc les deniers manquants?… Affaire à suivre…de très près !
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