Comme « repentie » d’un système corrompu à tous les étages, dont elle était un des acteurs, sinon des pires , mais des plus notoires, elle y « balance » cruellement : un monde de l’art sans foi ni loi (dont le journal des Arts, précisons-le, est le fidèle porte-voix), un monde sous l’emprise totale de l’argent, avec de richissimes collectionneurs incultes qui achètent de la notoriété et du signe de puissance pour des sommes pharamineuses, avec la tyrannie des business – foires de Bâle, Chicago, FIAC et ARCO, qui assujettissent les galeries y participant à leur redoutable formatage esthétique et les transforment en coquilles vides et sans public le reste de l’année…
Très bien !.. Madame Cadot, vous dites juste et prenez un peu conscience des choses, même si votre analyse reste sommaire…
Rappelons en effet que vous avez été naguère une des galeristes « en pointe » des foires qu’aujourd’hui que vous conchiez… Mais vous n’êtes pas la pire des responsables de la situation dont vous vous plaignez, et vos artistes non plus, même si vous avez bien profité des FRAC notamment et des bienfaits de ce système où l’art est « en train de disparaître »
Mais rassurez-vous, Madame Cadot, car si l’art à contenu parachève bien sa disparition programmée et inéluctable dans les réseaux bureaucratico-financiers auxquels vous avez allégrement collaboré, il n’est fort heureusement pas en train de disparaître de cette terre….
Et si l’art, admettons-le avec vous, a été presque entièrement éradiqué du grand marché hors-sol de l’arrogance et de l’inepte international et de l’usine à gaz institutionnelle française qui lui est inféodée, jamais la création réelle, que vos ex-amis contemporainistes forcenés se sont ingéniés à occulter, n’a jamais été riche, diverse, vivante , inventive, libre et porteuse d’espoir…
Et je vais vous envoyer, chère Mme Cadot, ma collection de 3000 artistes que j’aime pour vous remonter le moral et vous ouvrir les yeux sur la beauté réelle et sans cesse renouvelée du monde de l’art.
Nicole Esterolle
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